L’arrivée du printemps n’est pas source de bonheur pour tout le monde : en effet, il est également synonyme de l’arrivée du pollen, le cauchemar des personnes atteintes de rhinite allergique qui concerne 25% de la population française.
Nez bouché, voies respiratoires congestionnées, éternuements répétés, yeux sensibilisés en sont les symptômes qui entraînent une fatigue longue de plusieurs mois. A cela, s’ajoute la conjonctivite allergique qui occasionne les mêmes désagréments : mais alors, quelle est la différence avec la rhinite allergique?
Des symptômes handicapants
La rhinite allergique et la conjonctivite allergique présentent en fait les mêmes symptômes. Même s’ils ne sont pas graves, ils présentent tout de même une gêne chez le sujet concerné et sont difficile à traiter. Ils altèrent la qualité de vie : Difficultés à dormir, perturbation du sommeil, fatigue et maux de tête peuvent avoir une incidence sur l’activité socio professionnelle.
Lorsque l’on parle de conjonctivite allergique, les symptômes liés à l’activité oculaire sont plus intenses : rougissement des yeux, picotements, yeux qui pleurent, gonflement des paupières, impression de « sable » dans les yeux.
Quelles précautions?
Dans tous les cas, il est en priorité préconisé de limiter ses expositions au pollen (et donc à l’extérieur), en fermant les fenêtres et en limitant les temps d’aération de son habitation.
Quelle est la période la plus critique ?
Pour connaître au mieux sa réaction allergique, il faut connaître l’allergisant pour anticiper ses futures expositions. Il faut donc prendre en compte le calendrier pollinique, qui est divisé en 3 grandes saisons :
1 – La saison des arbres : De janvier jusqu’au printemps
2 – La saison des graminées : Du milieu du printemps jusqu’au début de l’été
3 – La saison des herbacées : Début de l’été jusqu’au début de l’automne
Quel traitement?
Les symptômes de la rhinite allergique et de la conjonctivite allergique sont généralement traités par des antihistaminiques, administrés par voir orale au patient.
Selon leur sévérité, le médecin peut prescrire à son patient des corticoïdes, en complément des antihistaminiques. Ils sont également administrés par voir orale mais certains peuvent être appliqués par voie locale (crèmes, gels etc…).